« Des meubles luisants, Polis par les ans, Décoreraient notre chambre ; Les plus rares fleurs Mêlant leurs odeurs Aux vagues senteurs de l’ambre, Les riches plafonds, Les miroirs profonds, La splendeur orientale, Tout y parlerait A l’âme en secret Sa douce langue natale. Là, tout n’est qu’ordre et beauté, Luxe, calme et volupté. » (Baudelaire – L’invitation au voyage)...
« Et tu seras aimée de mes amants, courtisée par mes courtisans. Tu seras la reine des hommes aux yeux verts dont j’ai serré aussi la gorge dans mes caresses nocturnes; de ceux-là qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe...
"A la pâle clarté des lampes languissantes, Sur de profonds coussins tout imprégnés d’odeur Hippolyte rêvait aux caresses puissantes Qui levaient le rideau de sa jeune candeur; Mes baisers sont légers comme ces éphémères Qui caressent le soir ces grands lacs transparents, Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières Comme des...
« O boucles ! O parfum chargé de nonchaloir ! Extase pour peupler ce soir l’alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir ! » (Baudelaire – La Chevelure)...
Cette sculpture, je l’ai faite à la gloire de la psychanalyse....
« Quand je mordille dans tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs »....
« Pour n’être pas les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise ! » (Baudelaire – Enivrez-vous)...
"Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends,...
La Sainte Vierge se penche vers le Christ peu de temps après sa descente de croix. Le voile gonflé de Marie, évoque un souffle de vie…...
"Parcourir à loisir ses magnifiques formes ; Ramper sur le versant de ses genoux énormes, Et parfois en été, quand les soleils malsains, Lasse, la font s’étendre à travers la campagne, Dormir nonchalamment à l’ombre de ses seins, Comme un hameau paisible au pied d’une montagne." (Baudelaire – La Géante)...
